6.10.11

Tomas Tranströmer

En février 2008, je découvrais un recueil de poèmes baptisé Baltiques d'un certain suédois, Tomas Tranströmer. Sous le charme immédiatement je suis tombé.

Puis, pendant l'élaboration de La Colline à la montagne, j'ai choisi quatre vers du poète pour ouvrir mon chapitre 4.

Enfin, en mars de cette année, à l'occasion de ma rubrique "Il est mort" dans le numéro 3 du journal EnQulture, je rendais hommage à Gustav Froding, et faisais une référence à Tranströmer, c'est ici :


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Il est mort (et tout le monde s'en cogne)

Gustaf Fröding, mort en février 1911.

Quand on donne à un édifice quel qu'il soit (école, gymnase, rue...) le nom d'une personne qui a vécu, il est facile d'en déduire que cette dernière n'était pas le premier clampin venu, mais quelqu'un d'important. Mais si c'est un hôtel qui porte ce nom, qu'en conclure ? Un hôtel de la chaîne Best Western par exemple. Moue dubitative. Suivez mon regard. Qu'a fait ce Gustaf Fröding pour devenir le patronyme d'un hôtel de Karlstad en Suède ? Oh, pas grand chose, il fut juste l'un des plus grands poètes suédois. Rien de plus, rien de moins. Ah, si, il était éclipsé partiellement par Strindberg, mort l'année suivante. On ne choisit pas ses adversaires. Du coup, quand je grappille à droite à gauche des indications biographiques sur ce pauvre Gustaf, où j'y apprends qu'il était alcoolique et schizophrène, digne descendant de Baudelaire et Verlaine, j'ai envie de lire ça, pas vous ? Eh bien sachez qu'en France, à moins de dénicher son seul recueil traduit et publié en 1966, épuisé cela va de soi, impossible de mettre la grappe sur cette came littéraire. Je lance donc ici un appel à traducteur de Suédois pour que Gustaf Fröding soit réhabilité dans les pages d'EnQulture. Ainsi, nous pourrions tous ensemble manger des Krisprolls en lisant Fröding, ne serait-ce pas formidable ? Le cas échéant, je me contenterai de relire Tomas Tranströmer, autre poète suédois. « En février, la vie était à l'arrêt. » Tu m'étonnes ! Même Tranströmer, pourtant bien vivant, à moins qu'il ne s'agisse de la poésie dans son entier ; tout le monde s'en cogne...



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Nous pouvons en conclure que finalement, la poésie, certains ne s'en cognent pas. Même en 2011. C'est une excellente nouvelle.

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