8.12.11

La Colline à la Montagne - Chapitre 5 (Marie Bottois)

Vous l'avez attendue toute la journée (si si), voici la vidéo du chapitre 5...

1.12.11

17.11.11

La Colline à la Montagne - Chapitre 1 (Rémi)

Nous y voilà, j'avais proposé de faire réaliser de petits clips s'inspirant des huit chapitres de La Colline à la Montagne, avec certaines contraintes (de temps, de texte), et voici donc la proposition de Rémi pour le premier chapitre. Montez le son de vos enceintes et soyez attentifs, ça va très vite...

16.11.11

1 an déjà - best-of refusomètre

Salutations,

cela fait déjà un an que ce blog est ouvert, que je dois vous parler de La Colline à la montagne et que je ne le fais pas... Comme vous le constatez, le refusomètre est à 9, cela veut dire que je n'ai même pas envoyé le manuscrit à un éditeur par mois depuis un an, dire à quel point j'en veux...

Cependant, j'ai eu de jolies réponses, en voici donc un condensé.


Bientôt les vidéos réalisées pour le livre, même s'il m'en manque deux...

8.11.11

Rentrée (3), en vrac

À part Almendros et Berton dont j'ai précédemment parlé, je n'ai pas eu de grande lecture en cette rentrée, mais je vais néanmoins vous proposer quelques titres supplémentaires... (Et puis il faut bien remplir un peu ce blog)

À l'enseigne Attila, que j'aime, qui m'agace tout de même parfois, trois livres bien différents, malheureusement inégaux.

Le désert et sa semence de Jorge Baron Biza. Les cinquante premières pages sont d'une telle violence et beauté qu'il m'a été difficile de terminer le livre sans y penser à regret. L'histoire d'une femme défigurée à l'acide par son mari, racontée par le fils qui vient la voir à l'hôpital, décrivant ses blessures, et les nombreuses opérations chirurgicales qui s'en suivent. Une précision chirurgicale, donc, dans l'écriture, absolument bluffante, étouffante, et acide, bien sûr. Ma déception vient de la suite du récit, lorsque le narrateur décide de quitter la chambre de sa mère pour errer d'abord dans l'hôpital, puis dans la ville, et de plus en plus loin, décrivant alors des cercles concentriques autour de sa mère. L'objectif est d'abord de rentrer chaque soir se coucher auprès de sa mère, mais l'alcool ingurgité et les rencontres plus ou moins insolites, perdent le narrateur. Et le lecteur. La fin est néanmoins à la hauteur de l'incipit. Peut-on enlever 150 pages à un livre ?

Le livre blanc de Raphaël Horzon, de Raphaël Horzon. Mon plus gros problème avec ce livre, c'est qu'il a l'air d'être vendu comme un roman. Or, à en croire ce qu'on lit, c'est un récit. D'un romancier, on attend une écriture travaillée, cohérente. Dans un récit, c'est moins important. Raphaël Horzon est une sorte de tartuffe allemand, ne voulant pas faire de l'art contemporain mais du business, montant alors plusieurs entreprises, lieux de nuit, faculté de sciences, jusqu'à proposer un nouveau langage. Une espèce de fou hyperactif totalement désinhibé. Nous sommes évidemment pris par le récit de sa vie de grand malade, mais l'écriture n'est parfois pas à la hauteur. C'est pourtant un personnage dont on se souviendra.

My lady nicotine, de James Matthew Barrie. On a ici un texte de l'auteur de Peter Pan qui a inspiré Gainsbourg, entre autres. Bref, à priori du lourd. De brefs chapitres que l'on pense autobiographiques tournant autour de l'amour du tabac et de la promesse, dès le début du livre, de s'en séparer. Diablement bien écrit, mais pas toujours intéressant. C'est néanmoins celui que j'ai préféré de ces trois livres.

Chez Alma éditeur, un livre qui a beaucoup fait parler de lui à sa sortie : Nos cheveux blanchiront avec nos yeux, de Thomas Vinau. Une sorte de petit livre sans prétention, poétique, décousu, sur l'amour, l'exil, la paternité. C'est plutôt correct, mais le petit côté exercice de style et name-dropping à outrance alourdi parfois le propos qui se voudrait pourtant léger.

Chez Plon, collection "feux croisés", à laquelle je suis également attaché, le deuxième roman de Marcel Théroux traduit en français, Jeu de pistes. J'avais plus qu'aimé son précédent, Au nord du monde. Ici, je suis un peu plus dubitatif. C'est hyper bien écrit, fluide, drôle, parfois haletant, mais le sujet n'est pas très original, c'est dommage. Un homme apprend qu'il a hérité d'un oncle qu'il connaît peu. Il devient propriétaire de sa maison sur une île au large de New York avec l'obligation de ne rien toucher, de muséifier la demeure. Une enquête sur cet oncle mystérieux, sur les origines du narrateurs... Pas inoubliable, mais plus qu'honnête.

Enfin, le premier roman d'Eric Puchner, Famille modèle, chez Albin Michel. Là, c'est une grande fresque familiale à l'américaine comme on peut les aimer, ça fait penser à Jonathan Franzen en moins prétentieux, c'est cruellement drôle (cette famille est composée de losers magnifiques dont on se demande comment la sélection naturelle les a épargnés) et bien amené, bourré de rebondissements délicieux. Le problème du livre est sa longueur, plus de 500 pages, et pour un livre drôle, c'est difficile de tenir aussi longtemps. Le lecteur s'épuise donc, 100 pages avant la fin... Auteur à suivre.










28.10.11

Autodafé


Reprise des soirées littéraires d'EnQulture, animées par Côme Martin et votre serviteur. C'est lundi. C'est 130 rue St-Maur. C'est le onzième. C'est Paris.

6.10.11

Tomas Tranströmer

En février 2008, je découvrais un recueil de poèmes baptisé Baltiques d'un certain suédois, Tomas Tranströmer. Sous le charme immédiatement je suis tombé.

Puis, pendant l'élaboration de La Colline à la montagne, j'ai choisi quatre vers du poète pour ouvrir mon chapitre 4.

Enfin, en mars de cette année, à l'occasion de ma rubrique "Il est mort" dans le numéro 3 du journal EnQulture, je rendais hommage à Gustav Froding, et faisais une référence à Tranströmer, c'est ici :


***


Il est mort (et tout le monde s'en cogne)

Gustaf Fröding, mort en février 1911.

Quand on donne à un édifice quel qu'il soit (école, gymnase, rue...) le nom d'une personne qui a vécu, il est facile d'en déduire que cette dernière n'était pas le premier clampin venu, mais quelqu'un d'important. Mais si c'est un hôtel qui porte ce nom, qu'en conclure ? Un hôtel de la chaîne Best Western par exemple. Moue dubitative. Suivez mon regard. Qu'a fait ce Gustaf Fröding pour devenir le patronyme d'un hôtel de Karlstad en Suède ? Oh, pas grand chose, il fut juste l'un des plus grands poètes suédois. Rien de plus, rien de moins. Ah, si, il était éclipsé partiellement par Strindberg, mort l'année suivante. On ne choisit pas ses adversaires. Du coup, quand je grappille à droite à gauche des indications biographiques sur ce pauvre Gustaf, où j'y apprends qu'il était alcoolique et schizophrène, digne descendant de Baudelaire et Verlaine, j'ai envie de lire ça, pas vous ? Eh bien sachez qu'en France, à moins de dénicher son seul recueil traduit et publié en 1966, épuisé cela va de soi, impossible de mettre la grappe sur cette came littéraire. Je lance donc ici un appel à traducteur de Suédois pour que Gustaf Fröding soit réhabilité dans les pages d'EnQulture. Ainsi, nous pourrions tous ensemble manger des Krisprolls en lisant Fröding, ne serait-ce pas formidable ? Le cas échéant, je me contenterai de relire Tomas Tranströmer, autre poète suédois. « En février, la vie était à l'arrêt. » Tu m'étonnes ! Même Tranströmer, pourtant bien vivant, à moins qu'il ne s'agisse de la poésie dans son entier ; tout le monde s'en cogne...



***



Nous pouvons en conclure que finalement, la poésie, certains ne s'en cognent pas. Même en 2011. C'est une excellente nouvelle.

30.9.11

Rentrée (2)

Après mon humble coup de projecteur sur un sixième roman caché par la masse, attelons-nous à un premier roman.

Comment s'oriente le choix d'un lecteur devant la quantité de livres à sa disposition ? Je ne vais pas faire mon Beigbeder de base en vous proposant mon top 10 des critères de sélection d'un bouquin (selon lui la tronche de l'auteur et sa vie privée importent autant que le texte. Vous me direz, Federico Pellegrini affirmait bien que le style fait 50% de la musique.) mais il y a néanmoins quelques signes avant-coureurs. L'éditeur, le titre du bouquin. L'auteur bien entendu si on le connaît, ce qui n'est pas le cas pour un petit nouveau.

Du coup, j'ai sous la main la bonne pioche : Editions de Minuit, Ma chère Lise. L'auteur, Vincent Almendros.
Inutile de vous servir un pataquès sur Chevillard ou Jean-Philippe Toussaint, mais s'ils sont chez Minuit, c'est qu'il y a une bonne raison : leur écriture. Claire, concise, savante, moderne, classique, furieuse, délicate... Almendros rentre dans la bande sans problème. Et puis ce titre, Ma chère Lise, en le voyant la première fois j'ai tremblé. Bien sûr que je connais une Lise et qu'elle m'est chère, j'aurais tant aimé trouver un titre aussi beau.

Le thème est pourtant relativement classique, un jeune homme de 25 ans dispense des "cours particuliers" à une jeune demoiselle de 16 ans, Lise, donc. Par "cours particuliers", on ne sait pas vraiment de quoi il s'agit exactement et c'est là que les ambiguïtés apparaissent. Que se passe-t-il entre ces deux personnages ? Idylle partagée ? Fixation du narrateur sur une adolescente qui joue avec ses nerfs et ses sentiments ? Ou bien la classe sociale favorisée de Lise (son père est un grand industriel, leur triplex parisien et leur maison secondaire tranchent avec le studio minable du narrateur) est-elle plus intéressante que son physique assez banal ?

Une écriture délicate, joueuse, elliptique... La pression monte au fur et à mesure et il nous arrive d'angoisser dès que Lise sort du champ de vision du narrateur ; disparition, fugue, enlèvement ? On pense à Robbe-Grillet (Minuit, toujours) parfois, nous faisant passer des lanternes pour des vessies.

Et puis, la dernière phrase du livre, indispensable, cruciale, inoubliable. On se souvient de Brautigan voulant terminer un livre par le mot "mayonnaise", Almendros fait plus fort, mais je ne vous en dis pas plus...



15.9.11

Rentrée (1)

Allez, c'est de saison. La rentrée des livres (n'utilisons pas le terme « littéraire » à mauvais escient) bat son plein, tout le monde s'en tape à part le milieu concerné, Murakami, Franzen et Carrère se battent pour la première place dans les ventes et nous font oublier doucement Nothomb qui se contente d'un top 10. Bon, maintenant, parlons d'un livre qui passera inaperçu, si vous le voulez bien.
Il n'est pas nécessaire d'être édité par une mini maison d'édition alternative tendance baba-cool-utopistes-debout pour être ignoré et phagocyté par les blockbusters. Un livre publié par Gallimard, dans la « Blanche », s'il n'est pas un premier roman (on s'intéresse toujours aux premiers romans, dans l'espoir de voir surgir un grand écrivain, sans savoir qu'un grand écrivain le devient quand il a grandi), peut aussi bien n'être lu par quasiment personne.
Benjamin Berton publie en cette rentrée son sixième roman. « Benjamin qui ? » Vous voyez ! Pourtant, il a obtenu le Goncourt du premier roman il y a de cela quelques années, mais s'il ne passe pas tous les ans dans « On n'est pas couché ! », comment voulez-vous que l'on s'endorme en pensant à lui ? D'autant plus que la mémoire se construit pendant le sommeil. De sommeil, il en est question dans La Chambre à remonter le temps, puisque le narrateur, presque quarantenaire empêtré dans une vie de couple plan-plan avec un enfant et un crédit à vie pour la maison qu'il a acheté au Mans, aime à s'enfermer dans une chambre de sa maison qui a la particularité de le faire voyager dans le temps, tout simplement. Il rentre, y fait un petit somme, et ressort un peu avant ou un peu après. Les sauts dans le temps ne dépassant pas quelques mois. Comme il a une vie de tout un chacun – TGV/boulot/dodo – et que toutes ses journées se ressemblent, le fait de louper deux mois de sa vie n'est pas si important que ça, d'autant plus que son « ectoplasme » qui reste sur la ligne normale du temps s'occupe de faire le boulot à sa place. D'abord par pure expérimentation, ses voyages deviennent nécessaires pour échapper à sa vie morose. Se construit alors un récit diablement bien mené, à cheval entre Jules Verne, Maupassant et Houellebecq (non, je n'ai pas honte de mes propos). Attaquer un pendant SF dans un roman contemporain pourrait être super casse-gueule mais la petite pirouette à la fin du livre joue avec les nerfs du lecteur et fait de ce bouquin une petite chose précieuse. Malheureusement, l'éditeur n'a pas mis toutes les chances du côté du livre en lui collant un bandeau indiquant "Une histoire vraie", n'ayant pas compris que l'autofiction ne faisait plus vendre depuis un petit moment déjà...

Benjamin Berton, La Chambre à remonter le temps, Gallimard.


Dans l'extrait ci-dessous, le narrateur parle d'une fille qui prend souvent le même train que le sien pour se rendre à Paris.

16.8.11

Archive : mai 2009

Mes nuits. Mes nuits n’ont plus rien à t’envier. Et moi ? Moi…
Je les laisse me couler dessus comme une rivière d’amertume. Et les carpes ? Les carpes…
Muettes à leur tour, je tente vainement d’en attraper une au passage. Elles me filent entre les doigts. Et toi ? Et toi…
Tu ne m’écris plus, tu ne me parles plus. Tu m’as fait un petit paquet quand je suis parti. Et dedans ? Et dedans.
Tes insomnies. Une offrande à cœur ouvert. C’est adorable, il ne fallait pas.

Mes nuits n’ont plus rien à t’envier. Tu me filais entre les doigts comme un sablier qui se vide indéfiniment. Et la pluie ? Et la pluie.
Comme les nuages, elle a eu raison de moi. Elle m’a dit « Pars ! Pars avant que le sablier ne soit totalement vide ! » Et la Lune ? Et la Lune.
Son clin d’œil, l’air de dire « Oui, petit bonhomme, il serait temps de retourner le sablier. »

Mes nuits s’agrippent à mes cheveux et me projettent sur les murs de l’appartement. Et moi ? Et moi.
Je me réveille terrorisé. Je ne dors pas mais je me réveille toutes les heures, chaque fois plus lucide, chaque fois persuadé que ce sera la dernière. Et le marchand de sable ? Le marchand de sable.
Qui frappe à la porte. Et frappe encore et si fort. Ma chambre un coffre-fort, un château-fort. Et les clés ? Les clés.
Tu les as gardées.

Mes nuits sont verrouillées, il m’est impossible d’en sortir, les draps n’ont retenu que toi. Et les autres ? Et les autres.
Enfuies, par les interstices. Ma tête saigne et le mur vacille doucement. Et nous ? Et nous.
N’avions pas choisi de nous en prendre physiquement. Ne nous éprendre oui, de nous en prendre, non. Et toi ? Et toi.
Si tu m’apprenais à danser. Là, oui. Si tu m’apprenais à danser.
Si tu m’apprenais à danser.
Si tu m’apprenais à danser.


J'ai pensé à ce vieux texte en écoutant une nouvelle chanson de Mansfield.TYA hautement recommandable. 



7.8.11

La mort au bout de la lecture

Retournons dans le sillage de l'oeuvre de Baudoin, prénom Edmond, si vous le voulez bien.
Depuis Amatlan, paru à L'Association en 2009 (dont je parlais ici), il avait fourni quelques livres d'ordre mineur par rapport au reste de sa production. Des livres honnêtes tout de même (Peau d'âne, Gallimard), ou amputés du verbe de Baudoin dans des collaborations non indispensables (Le Marchand d'éponges, avec Fred Vargas, Librio / Le parfum des olives, avec Hugues Baudoin, 6 pieds sous terre), qui séduisaient toujours autant par le dessin unique qu'on lui connaît mais n'accrochaient pas les sentiments autant que bien d'autres de ses livres monstrueux (à plusieurs échelles).

Le voilà de retour dans une autre collaboration, cette fois-ci c'est Bénédicte Heim au texte. Un texte pré-existant à la conception de ce roman illustré, d'avantage que bande dessinée. Baudoin s'immisce dans cette histoire entre Aude, une jeune femme étudiante, et un enfant d'une dizaine d'années à peine. Enfant turbulent, hyper-actif, Corentin terrifie ses parents qui le voient à la fois comme un surdoué et l'incarnation du diable. Après avoir renvoyé la nounou précédente surprise nue en séance de cunnilingus avec l'enfant, les parents recrutent Aude qui ne s'attend pas à ce que sa vie soit bouleversée par cet enfant.

Différents thèmes récurrents des livres de Baudoin sont présents ici, l'amour entre un jeune garçon et une femme mure, les rapports entre artiste et muse, les séances de pose, de dessin, d'admiration. Et toujours, un amour impossible, indicible, au regard des règles de la société, mais inévitable quand l'on écoute la musique des corps.

Un sujet on ne peut plus tabou raconté par Bénédicte Heim avec pudeur et cruauté, et illustré par Baudoin de façon magistrale. Texte et dessin se nourrissent l'un, l'autre, et forment un livre époustouflant, qui retourne l'estomac et restera longtemps dans les veines.


Tu ne mourras pas, Bénédicte Heim et Edmond Baudoin, Les Contrebandiers.

7.6.11

T'es poète ? Alors dessine !

Monceau est désormais disponible...
Pour le moment par correspondance en envoyant un chèque de 6,20 € (frais de port inclus) à l'ordre de l'association EnQulture à cette adresse : 86 avenue Pierre Brossolette, 92240 Malakoff. N'oubliez pas de préciser votre adresse, même si en théorie elle est marquée sur votre chèque, ça arrive de faire des choses stupides dans la vie.

Sinon, vous pouvez passer directement par moi pour avoir votre exemplaire, encore faut-il que vous parveniez à me trouver. Je ne suis pas tous les jours au parc Monceau.

Et bientôt dans quelques librairies parisiennes, à surveiller...


22.5.11

Monceau

En attendant la colline...

Pour le moment, les quelques manuscrits envoyés me reviennent, parfois dotés d'un mot doux d'encouragement, ou bien pour me dire que c'est très mauvais. J'aime bien cette franchise que l'on remet moins en question que la douceur parfois diplomatique.
Je n'ai à ce jour que 6 courts métrages sur les 8 commandés pour illustrer La colline à la montagne, j'aimerais attendre de les avoir tous avant de les mettre en ligne.

Cela étant dit, je vous présente Monceau, le premier livre des éditions EnQulture - du nom de l'association et du journal que j'ai fondés avec Timothé Ravé. Il paraîtra le 6 juin prochain. Pour le moment, nous n'avons pas de diffuseur/distributeur, donc ce sera à l'arrache en vente direct ou en VPC pour vous le procurer, même si nous tenons bien aller investir quelques libraires courageux...

Le dimanche 5 juin à midi, vous pourrez nous rejoindre au parc Monceau à Paris, au pied de la pyramide aztèque, pour découvrir ce petit livre tout mignon.

24.2.11

Clin d'œil

Assis dans le métro, plongé dans les pages d'une nouveauté des éditions de Minuit, m'imaginant ce qu'eût été le monde si - si seulement ! - Dino Egger fût à ce dernier, je lève une seconde les yeux vers l'homme qui me fait face, absorbé lui par La fille de papier de Guillaume Musso.

Il m'est alors impossible de poursuivre ma lecture, ce que j'ai en face de moi est plus vrai que nature. Cet homme, propre sur lui et que je trouve d'une beauté lumineuse, lit sereinement son livre sans se soucier de ma lecture. Et s'il avait raison ?

Je repense à Dino Egger - Dino Egger tout de même ! - me disant qu'il aurait été à la fois cet homme et ce Guillaume, et moi-même, et enfin qu'il n'aurait pas oublié au passage d'inventer les compartiments de métro par catégorie de lecteurs. 

18.2.11

Soirée Littéraire EnQulture #2

La deuxième soirée littéraire organisée par l'association EnQulture aura lieu le lundi 28 février aux Pieds sous la table, 130 rue St Maur à Paris.
Le thème abordé : les livres-objets.
Soirée toujours présentée par Côme Martin et moi-même.

12.2.11

Gog rencontre Sacha Guitry

Les temps changent, cette année je ne vous ai rien souhaité, même pas un auto-portrait "2011 l'année de la gonze" ou autre chose.
Des manuscrits de La Colline à la montagne ont été envoyés, les réponses commencent à arriver, un refusomètre a été inauguré.
Mais je ne chôme pas à côté. Il y a EnQulture, dont le numéro 2 est sorti il y a quelques semaines et le numéro 3 prévu pour la fin de ce mois de février.

Et il y a Gog. Qui est Gog ?

Je n'en avais pas parlé à l'époque sur l'after-soupe, mais j'avais déjà évoqué mon intérêt pour les publications des éditions Attila. Gog, de Giovanni Papini, est l'un des premiers romans qu'ils ont publié. Plus précisément, réédité. Oui, un livre qui date de 1931 refaisant surface.
Roman totalement barjo, le carnet de bord d'un milliardaire misanthrope qui parcourt la planète à la rencontre des puissants de son monde, qui nous expose ses théories les plus atroces ou farfelues. Une parole visionnaire, anti-conformiste, incorrecte et subversive.
Les éditions Attila, en vue d'éditer un petit fascicule promotionnel pour leur deuxième édition de Gog, proposèrent à quelques plumes d'écrire un nouveau chapitre de Gog, à la manière de.

Ce fascicule existe.


Le livre est disponible dans les bonnes librairies.